29 septembre 2016

Peut-on faire confiance au bio de supermarché ? (Spoiler : non)

En à peine 5 ans, l’espace dédié au bio de supermarché a littéralement explosé. Qu’il semble loin, le temps où les produits bio étaient coincés dans un demi-rayon, entre les produits diététiques et les trucs exotiques… Aujourd’hui, chaque grande surface a son rayon bio, parfois même tout un coin constitué de 4 ou 5 allées.

Avec ce succès arrivent les interrogations : que penser du bio de supermarché ? Est-il fiable et de bonne qualité, ou a t-on affaire à une arnaque ? Voyons ça ensemble 🙂

Faire ses courses, un calvaire ? Ces articles peuvent vous aider à y voir plus clair :

Bio success story : un marché à la croissance exponentielle

Si je vous dit bio, vous pensez aussitôt bobos, centre-ville, hors de prix. Vous n’avez pas totalement tort… Mais plus tout à fait raison. L’essor de ce secteur montre que les questions de santé et d’environnement ne sont pas l’apanage des cadres sup ni des hippies.

En 2018, le marché du bio en France représente 9,7 milliards d’euros de chiffre d’affaire, une croissance de 15,4% par rapport à l’année 2017.

Comment expliquer un tel carton ? La recette est sans doute un mélange de foodporn sur Instagram, d’Élise Lucet et de Greta Thunberg. Ou quelque chose dans le genre.

Face à une telle déferlante, la grande distribution ne pouvait pas rester les bras croisés. Elle a donc déployé ses méthodes pour conquérir ce marché florissant, avec le succès qu’on connaît.

La moitié des produits bio vendus en France le sont dans les grandes et moyennes surfaces, devant les magasins spécialisés (34%) et la vente directe (12%). Et la part des supermarchés progresse chaque année.

La grande distribution quand elle pense au marché du bio.

Consommer mieux : le trio sain, éthique, écologique

Avant d’analyser ce que nous proposent les supermarchés, réfléchissons un peu à ce que « consommer mieux » veut dire.

Voici à mes yeux les trois caractéristiques d’un produit qui s’inscrit dans une démarche de consommation responsable :

  • Sain : Le produit doit respecter ma santé, en étant exempt de substances néfastes, allergènes, cancérigènes, toussa toussa. Mais aussi en m’apportant des bienfaits, c’est-à-dire des nutriments pour aliments, et de l’efficacité pour les produits cosmétiques, ménagers, etc.
  • Éthique : Le producteur (et ses employés s’il en a) doit être correctement rémunéré. J’accepte de payer plus cher… À condition que les intermédiaires ne s’octroie pas de généreuses marges sur le dos des producteurs et consommateurs. L’origine des marchandises peut être tracée et les conditions de fabrication sont transparentes.
  • Écologique : Les conditions de production, de transformation, de transport et de distribution doivent respecter l’environnement. Elles ne génèrent pas des tonnes d’émissions de gaz à effet de serre. Elles n’empoisonnent pas les milieux naturels et n’impliquent pas de maltraitance animale. Entre autres.

Pour moi, ces trois principes définissent vraiment l’esprit du bio, celui dont on rêve en passant à la caisse.

Mais ce n’est pas forcément ce que garantit le label actuel… Et c’est bien là que les Athéniens s’atteignirent, que les Perses se percèrent et que les Hippies pinaillèrent.

Lire aussi : « Le bio n’est-il rien d’autre qu’une agriculture sans pesticides ? »

Le bio de supermarché : pas forcément moins cher

En moyenne, le « panier bio » est moins cher en supermarché, mais si l’on se penche sur son contenu, on constate qu’il est carrément désavantageux d’y acheter certains produits.

À l’été 2019, une enquête de l’association UFC-Que Choisir a révélé les marges indécentes qu’applique la grande distribution sur les fruits et légumes bio… Non, leurs prix élevés ne sont pas uniquement imputables à la moindre rentabilité des petites exploitations agricoles en bio !

Cette histoire a de quoi choquer, quand on sait la pression qu’exercent les supermarchés sur les prix. Regroupés en grandes centrales d’achat, ils négocient systématiquement les tarifs à la baisse… Et ne le répercutent pas toujours dans le panier de leur client. Bref, dans cette histoire, tout le monde est perdant sauf les GMS, qui font du beurre sur la naïveté des consommateurs.

Avec la demande croissante de bio, les supermarchés achètent également énormément de produits d’importation. Les tomates ou les poivrons bios d’Espagne, présents toute l’année sur les étals, d’où viennent-ils ? De la province d’Almeria, une région désertique où les légumes poussent sous serre, dans du sable où l’on verse des nutriments – bios ! – au goutte à goutte… Le tout en faisant travailler des immigrés dans des conditions souvent illégales et indécentes.

Allez, bon appétit !

La bio de supermarché : des produits comme les autres ?
Capture d’écran du documentaire « Produire bio, un business comme les autres ? » de Christian Jentzsch. Voici la mer de plastique d’où viennent certains de nos fruits et légumes, y compris bios.

En plus du caractère foireux de ces pratiques sur le plan éthique et environnemental, l’importation pose un problème de contrôle. Difficile, en faisant venir des produits de Chine, de s’assurer du respect de la réglementation bio ! Et les affaires d’arnaques et de fraudes se multiplient…

Les produits bio de supermarché : une bio au rabais ?

Personne n’est dupe concernant l’essor du bio. Tout le monde ou presque y voit un opportunisme des grandes surfaces, qui ont senti le filon à exploiter.

Pourtant, les Français sont de plus en plus nombreux à consommer bio, notamment en supermarché. Le terme renvoie une image positive, un côté un peu « gentil ». Il donne au consommateur échaudé par une kyrielle de scandales sanitaires l’impression de reprendre le contrôle de son assiette/de ses placards.

Prenons la marque de distributeur Bio Village de Leclerc. Les termes sont drôlement bien choisis, qui penserait spontanément que derrière un logo inoffensif se cachent des méthodes de production et de distribution identiques à celles de l’agriculture conventionnelle ?

citrons bio de supermarché
Sérieusement, ils font pas rêver les citrons Bio Village de chez Leclerc, avec leur emballage inutile et la mention « Origine Espagne » ?

Lire aussi : « 10 idées reçues sur les produits biologiques : démêler le vrai du faux »

De plus en plus d’enseignes profitent de l’aura du bio pour commercialiser des produits qui certes, respectent les critères du label, mais n’ont plus grand-chose à voir avec la philosophie initiale. Oubliez les petits paysans, le retour à la Terre, le soutien à l’économie locale et toutes les images un peu bucoliques que vous avez en tête…

La réglementation européenne sur le bio garantit des produits exempts de pesticides chimiques et d’engrais de synthèse, comportant au maximum 0,9% d’OGM, et 5% de non-bio dans les produits transformés.

En revanche, la monoculture et les cultures hors-sol, les procédés pour accélérer la croissance des aliments au détriment de leurs qualités gustatives ou nutritionnelles, les importations lointaines, la précarité des travailleurs… Ça se fait aussi en bio.

Concrètement, la grande distribution vend des produits ou aliments sans pesticides / engrais chimiques et (presque) sans OGM, point. En dehors de cette garantie, il est parfois difficile de savoir ce qu’on achète.

Le supermarché, promoteur d’un modèle de consommation unique et dépassé

ne plus aller au supermarché

Personnellement, je ne vais plus au supermarché. (Bon ok, sauf cas d’extrême urgence, du style détresse de PQ un dimanche matin.) Pourquoi ? Parce qu’avec ses rayons interminables où on se perd, il symbolise vraiment tout ce qui cloche. Un étalage de produits qui donne aux consommateurs l’illusion du choix, alors qu’ils sont insérés dans un système auquel n’existe aucune alternative de taille.

Le supermarché nous impose tout, et notamment le contenu de notre assiette, en se faisant la courroie de transmission directe de l’industrie agro-alimentaire (et depuis Cash Investigation, ça vous inspire moins, non ?)

Ses rayons débordent d’aberrations nutritionnelles et de produits néfastes voire dangereux, auxquels nous sommes tellement habitués que nous ne voyons même pas à quoi pourraient ressembler d’autres options.

Et si nous voulions consommer autrement ?

Où sont passées toutes nos variétés de fruits et légumes, de céréales, de légumineuses, d’herbes aromatiques ? Ne peut-on consommer autre chose que des céréales raffinées, de la farine de blé et du pain blanc ? Doit-on vraiment ramener chaque semaine chez soi suffisamment d’emballages pour s’en faire une cabane ?

Fréquenter d’autres lieux de consommation m’a permis de constater combien ce grand déballage m’était – la plupart du temps – inutile.

Bien sûr que non, la grande distribution n’est pas le suppôt de Satan. Il existe certainement des produits bios (ou non, d’ailleurs) tout à fait corrects et qui se vendent en supermarché. Mais avec un fonctionnement aussi opaque, difficile d’en avoir la certitude. Et surtout, la grande distribution, c’est une philosophie à laquelle je n’adhère pas.

consommer autrement supermarché

Le guide survie pour qui voudrait acheter bio au supermarché

Tout le monde n’a pas la possibilité ou l’envie de faire son petit marché, de se rendre en magasin spécialisé ou directement à la ferme, ni même de commander sur Internet. Si le supermarché est votre seule option ou si vous êtes un inconditionnel du caddie, comment limiter les dégâts ? Voici quelques pistes pour consommer mieux, même sous les néons :

  • Achetez local : Le fameux Made in France… Allez, je ne vous dis pas d’enfiler une marinière et de poser en couverture du Parisien, mais d’éviter les produits d’importation, moins bien contrôlés et dont l’acheminement entraîne plus d’émissions de gaz à effet de serre.
  • Évitez les produits transformés : Plats tout prêts, gâteaux, préparations culinaires… Dès que vous vous éloignez des produits bruts, il y a de grandes chances pour ce que vous achetiez contienne des additifs, du sucre ou du sel en excès… Plus le produit est transformé, moins vous savez ce qu’il y a dedans.
  • À défaut, lisez les étiquettes : Comme il est parfois bien pratique d’acheter des choses toutes faites, je vous conseille d’apprendre à décoder un peu les étiquettes. Ça peut sembler compliqué, mais il n’y a pas besoin d’un doctorat en chimie pour ça, et on apprend vite. Dans une liste d’ingrédients, les substances sont classées par ordre d’importance dans la recette. Vous risquez d’avoir quelques surprises…
  • Méfiez-vous du marketing bio : L’industrie agro-alimentaire a bien compris que vous vouliez du bio, du naturel, du sain, que ça fleure bon le terroir et l’amour de son prochain. Elle vous propose donc des packaging adaptés, avec des images et des mentions trompeuses en grosses lettres capitales. Aucune réglementation ne l’empêche de coller de grosses fraises charnues sur un paquet de céréales qui contient du sucre, des flocons d’avoines insipides et trois pétales de fraise desséchés (cf. point précédent : lisez les étiquettes !) Soyez vigilants !

Vous voulez éviter le supermarché et maîtriser votre budget ?

Et vous, que pensez-vous du bio de supermarché ?

confiance bio supermarché

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14 Commentaires
  1. Bessiere

    C’est plutôt scandaleux cette histoire… Ça donne vraiment envie de laisser tomber complètement les enseignes de supermarchés ! Je suis outrée et totalement désillusionnée. … Merci beaucoup pour ces infos précises et précieuses

    Réponse
  2. loic

    Bonjour,

    Merci pour cet article.

    J’ai une question qui me taraude depuis un temps, non fondée, bref simple questionnement.
    Je suis bien conscient du marketing agressif qui a lieu sur les produits bio en GMS, que les produits sont moins nutritifs, que dans mon potagers etc…
    Ma question est plus politique, philosophique, du genre admettons que je ne puisse acheter qu’au supermarché, pas le choix du tout. Est-ce qu’il n’est pas préférable d’acheter la merde qu’ils savent produire et qui ne peut pas être targuée de bonne pour la santé, plutôt que d’acheter un produit BIO pas cher qui n’est que greenwashing, qui ne rémunère pas correctement le paysan etc… même s’il est quand même un peu meilleur pour les sols, la santé etc… Est-ce que ce n’est pas pérenniser un peu encore la puissance, et le monopole des GMS que de se contenter de cette fumisterie et leur accorder une bonté soudaine ?

    Vous voyez un peu la contorsion dans mon cerveau à chaque fois que je suis tirailler entre mon coté bobo qui grandit et mon côté prolo ?

    Merci

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    • Anaelle

      Question difficile en effet. J’aurais tendance à dire d’acheter les produits les plus bruts et locaux possibles, tout en cherchant activement une solution pour sortir du circuit des supermarchés.

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  3. Claire Viannenc

    Bonjour et merci pour votre article.
    Concernant le « Le bio de supermarché : globalement moins cher qu’ailleurs… » j’avais remarqué il y a des années que les prix au kilo des produits bio de supermarché étaient globalement PLUS cher que dans les enseignes bio du type Biocoop, Satoriz ou coopératives locales. Que Choisir a d’ailleurs publié récemment un article à ce sujet : la pression reste sur le dos des producteurs mais les marges augmentent et font augmenter le prix pour le consommateur…

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    • Anaelle

      En effet, ça dépend des produits, et tout ce qui est emballé dans de petits formats est bien plus cher si on regarde le prix au kilo. Je vais clarifier ça dans l’article, merci !

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  4. Matthieu

    Rien que pour cette image du Duc en peignoir au rayon laitages, cet article mériterait d’être lu des millions de fois ! 😀
    Merci en tout cas, je découvre votre blog et m’y abonne illico !

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    • Anaelle

      Aha ! Merci, et bonne lecture 🙂

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  5. Verger Denis

    Bonjour, je vous remercie pour cet article intéressant et marrant. Que pensez-vous des « Biocop » et de leurs « produits labellisés »?

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  6. Anaelle

    Bonjour et merci pour votre commentaire ! Je trouve ça tout de même très étrange de vouloir absolument critiquer un article que vous n’avez visiblement pas lu car ce que vous écrivez en commentaire est exactement le sens de mon propos.

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    • Plaza

      Bonjour, j’ai bien lu votre article il y donc peut-être un problème de formulation. Sans animosité je faisais référence à ces deux idées:
      Sain, éthique et écologique « À mes yeux, ces trois principes définissent vraiment l’esprit du bio ». Ce sont en réalité, trois idées, trois vertues différentes, je ne vois pas le rapport entre biologique et éthique par exemple. Pourquoi vouloir les fusionner?
      Ma deuxième observation était à propos de cette phrase: « éviter les produits d’importation, moins bien contrôlés et dont l’acheminement entraîne plus d’émissions de gaz à effet de serre. » C’est une idée très répandue mais très fausse de penser que l’acheminement de pays lointains émettent plus d’émissions de gaz que l’acheminement local. En effet, les « circuits courts » où il y a peu d’intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs sont souvent bien moins organisés que les « circuits longs » où les intermédiaires sont nombreux (transport, stockage, transformation, centre commercial…). Les fruits et légumes transportés en camionnette par petites quantités sur des dizaines de kilomètres, sont souvent plus coûteux en énergie qu’un distributeur d’hypermarchés qui livre plusieurs tonnes de fruits et légumes en un seul trajet. Les produits locaux ne sont donc pas forcément moins coûteux en énergie que les produits issus de l’importation.

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      • Anaelle

        En effet Marion, vos remarques sont très justes. Peut-être y a t-il un souci de formulation… Ou bien un souci d’interprétation 😉

        Bien sûr que le sain, l’éthique et l’écologique sont trois notions différentes. Mais initialement, la bio était porteuse de ces trois valeurs. Elle l’est toujours chez certains, d’ailleurs. Et c’est bien parce qu’une partie des producteurs de bio se détachent de cet esprit en ne proposant rien d’autre qu’une agriculture conventionnelle – sans pesticides de synthèse – que celle-ci perd en crédibilité. La bio, c’est un autre modèle. En tout cas, c’est le point de vue que je défends dans cet article !

        Je n’ai jamais affirmé que le local était toujours meilleur, il doit aussi – et surtout – être de saison. Les deux sont indissociables ! Pour le transport, il est vrai que les circuits courts ne sont pas si simples à organiser. Mais avec des plateformes qui regroupent des producteurs locaux, par exemple, on évite le casse-tête de la logistique du dernier kilomètre tout en bénéficiant de produits de proximité.

        Bref, je m’étonne de vos remarques, car sur le fond, nous sommes d’accord…

  7. Agneta

    Bonjour,
    l’article m’a semblé intéressant mais je déplore les généralisations sur l’Espagne qui n’est pas un mauvais élève dans tous les apsects des produits alimentaires et a considérablement amélioré la qualité de certaines denrées alimentaires bio. Je suis française et habite en Espagne. De part ma profession j’assiste à bon nombre de salons et de foires alimentaires et voyage en Europe notamment. le problème réside sans doute dans les organismes de certifications mais faut-il bien rappeler que ce sont des certifications européennes donc en principe validées par l’union européenne et non l’Espagne. Les problèmes sont donc les standards communs, pas l’Espagne. Les amalgames de BIO / Diététique/Plus sain/ plus responsable, les produits GLUTEN FREE, LACTOSE FREE… sont bien reçus par les consommateurs qui ont maintenant peur du gluten et l’incrimine sans raisons réelles de le considérer comme l’ennemi public numéro 1. Il semble que la diversion des grandes industries et lobbies du sucre, des graisses et de la mauvaise bouffe, gagne bien dans tout cela en lançant des gammes bio et en mettant de coté les aspects nutritionnels… mangez BIO oui mais mettre de coté les aspects nutritionnels, pourquoi?

    Je vous remercie pour le partage des informations de l’article. Sans doute le débat sur la révolution BIO, nous demandera des heures et des heures de réflexions sur la portée et l’étendu de ses conséquences et de son avenir…

    Bien Cordialement

    Réponse
    • Anaelle

      Bonjour Agneta, merci pour ces précisions. Je suis bien d’accord avec vous, le problème n’est pas l’Espagne mais ce que la certification bio européenne permet.
      J’ai écrit un article sur ce que garantit réellement le label bio, il vaut mieux le savoir avant de s’y fier les yeux fermés. Et oui les grands gagnants de tout ça, ce sont les industries agroalimentaires qui surfent sur toutes les vagues… On pourrait en parler longuement ! Bonne journée 🙂

      Réponse
  8. Noemie Roy

    Super article, merci ! Ne soyons pas trop dupes, soyons bio ! On m’a diagnostiqué le syndrôme du côlon irritables il y a plusieurs années et le bio et le sans gluten sont entrés dans ma vie… Je me sens tellement mieux ! Je remercie presque ma maladie de m’avoir ouvert les yeux sur la mauvaise herbe que j’ingurgitais jusque là ! Et sur le mal que cela produisait à Mère Nature et aux hommes… Le prochain pas, mon potager à moi, plus bio que ça on ne fait pas !

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